Télécharger Ebook , by Alexandre Mathis
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, by Alexandre Mathis
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Détails sur le produit
Format : Format Kindle
Taille du fichier : 464 KB
Nombre de pages de l'édition imprimée : 185 pages
Editeur : Playlist Society; Édition : 1 (15 janvier 2015)
Vendu par : Amazon Media EU S.Ã r.l.
Langue : Français
ASIN: B00SJF0MMY
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Word Wise: Non activé
Lecteur d’écran :
Pris en charge
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Composition améliorée:
Activé
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' + "Les améliorations de la composition permettent une lecture plus rapide, réduisent la fatigue oculaire et offrent de belles mises en page, même avec de grandes polices de caractères.
En savoir plus" + '
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Moyenne des commentaires client :
4.0 étoiles sur 5
3 commentaires client
Classement des meilleures ventes d'Amazon:
n°286.742 dans la Boutique Kindle (Voir le Top 100 dans la Boutique Kindle)
Voici la 2ème étude en français consacrée à l'œuvre de Terrence Malick, après Terrence Malick, le Paradis perdu de Fabian Maray - je ne parle ni de la traduction du livre de Paul Maher (One Big Soul: An Oral History of Terrence Malick - 3rd Edition pour la dernière édition mise à jour en anglais), compilation de propos sur l'auteur et ses films de leur fabrique à leur réception, ni des études sur un film donné, comme par exemple le très bon petit ouvrage rédigé par Ariane Gaudeaux à propos de Badlands / La Balade sauvage (La balade sauvage). L'une comme l'autre, je le crains, ne donnent pas entière satisfaction. C'est d'autant plus dommage que les revues, quant à elles, ont consacré des textes remarquables à cet auteur et que l'on attend encore une étude renseignée et très fouillée en volume dans notre langue.Entendons-nous. La perception que l'on aura de ces deux ouvrages dépendra à mon avis essentiellement de deux facteurs : si l'on a déjà lu pas mal de textes de revues sur les films de l'auteur, si l'on a accès aux sources en anglais (à présent relativement riches et variées). Le texte d'Alexandre Mathis a des qualités, mais le plus souvent je n'y perçois pas beaucoup plus que de la bonne compilation d'éléments déjà pensés et exposés avant lui. On ne contestera pas fondamentalement la majeure partie de ses références, voire la plupart de ses analyses, mais on les a vues sous la plume d'autres auparavant, souvent avec plus d'assurance. Certes, Mathis a la décence de citer ses sources et il est hors de question de l'accuser de plagiat. Mais qu'il s'agisse de ses références littéraires ou de ses analyses de la musique, par exemple, il ne fait pas beaucoup plus que reprendre ce qui a été (bien) fait avant lui (pour la musique : Michel Chion et Pierre Berthomieu, principalement), sans qu'il y ait beaucoup de plus-value dans sa propre prose. Ainsi, lorsqu'il avance à la page 101 que la voix off de Linda dans Days of Heaven / Les Moissons du ciel "montre un éveil aux réalités du monde et à l'injustice sociale, un peu à la manière des Aventures de Huckleberry Finn de Mark Twain", il ajoute une note pour indiquer que la comparaison est tirée du livre de Lloyd Michaels (Terrence Malick : très bon ouvrage de base, mais datant de 2008 et en anglais uniquement). Outre que des analystes avaient eu cette intuition bien plus précocement - Michel Ciment en parlait déjà dans son étude de 1979, reprise en volume par la suite dans Les Conquérants d'un nouveau monde - Mathis n'en fait rien de plus, alors qu'il aurait été intéressant qu'il développe la comparaison à sa manière. Mais a-t-il seulement lu Mark Twain?Car là où le bât blesse, c'est qu'il montre à deux ou trois tournants qu'il cite des références sans les connaître outre mesure. Le pire exemple est à trouver à la page 26, au moment où il mentionne le livre-source de The Thin Red Line / La Ligne rouge, signé James Jones. Mathis assure avec beaucoup d'aplomb que "si la nouvelle est très courte, le film dure près de trois heures et met de côté les sujets du racisme et de l'homophobie". Si la deuxième partie de l'assertion n'est pas fausse, on a du mal à se dire qu'elle n'est pas purement de seconde main, étant donné qu'il s'agit... d'un roman de plus de 500 pages, pas précisément d'une nouvelle très courte (La Ligne rouge)! On conçoit qu'il faille vérifier beaucoup de choses et que certaines échappent, mais on attend tout de même d'un analyste qu'il ait vérifié les éléments les plus fondamentaux avant de se lancer... Si l'on ajoute à cela des erreurs et coquilles émaillant le texte en trop grand nombre, il semblerait bien que les relectures n'aient pas été assez attentives - l'anglais est plus d'une fois malmené, en particulier dans les titres : "Bonny and Clyde" (p. 79), "Cap Cod Morning" avec un e manquant (p. 108), "Christina's Word" avec cette fois-ci un l en moins (p. 109), des titres auxquels il manque un s de pluriel (pp. 14, 56, 159), sans parler du Bill of Rights, qui devient "Bill of Right" (p. 19). En outre, alors qu'il annonce assurer les traductions lui-même, le voir signaler en note que la traduction littérale de Badlands est "lieux maudits" entraîne quelques doutes relativement à sa maîtrise de la langue anglaise. Dans sa bibliographie et dans une note de la p. 30, il indique un livre des éditions Autrement de 1997 : pour leurs maîtres d'oeuvres et titres, j'ai quant à moi l'impression qu'il s'est mélangé les pinceaux et a confondu deux ouvrages sur l'Ouest américain de chez cet éditeur, l'un de 1997 et l'autre de 1993. Ces erreurs et coquilles peuvent au moins en partie s'expliquer par une trop grande hâte et des relectures trop succinctes. J'aurais mauvaise grâce à blâmer cet auto-dénommé 'collectif Playlist Society', sans doute avant tout un rassemblement de passionnés, qui participe comme beaucoup d'autres à la richesse du paysage éditorial français et qu'on peut remercier pour des initiatives de ce type. Cela étant, quand bien même ils ne travailleraient pas au sein d'une grosse structure, il incombe à tous les auteurs et éditeurs de publier des textes ayant été suffisamment vérifiés, et en l'espèce cela n'a de toute évidence pas été le cas.La bibliographie montre en outre que si Mathis a puisé dans la plupart des sources disponibles, il en a oublié de majeures. Il aurait fallu dépouiller plus systématiquement les numéros de revues, en français et en anglais (Positif, Décadrages, et surtout l'excellent numéro 54 de la revue Éclipses), ce qui lui aurait permis d'aller plus loin. Quant à ce recueil d'articles en anglais (non inclus dans la bibliographie), bien que ne couvrant pas les derniers films, il constitue une mine qui n'a pour l'instant pas son équivalent en France en volume : The Cinema of Terrence Malick 2e.A présent que j'ai ronchonné et expliqué pourquoi je trouve à redire à cette publication, il me faut expliquer pourquoi cet essai peut néanmoins se recommander. Ceux qui s'intéressent à ce cinéaste et ne lisent pas régulièrement des revues y trouveront de quoi nourrir leur réflexion. Les descriptions, quoiqu'un peu fonctionnelles par endroits, sont généralement bien agencées. Certains développements, qu'il s'agisse de bonne compilation ou d'analyse plus personnelle, permettent d'assez bien faire le point sur des aspects divers et variés, des sources proprement américaines au fond philosophique et religieux qui sous-tend la vision du cinéaste. Comme indiqué plus haut, la plupart des références culturelles, même pas toujours exploitées pour tout leur potentiel, ne sont pas citées à tort et à travers. Mathis répond en outre avec pertinence à ceux qui critiquent l'esthétique malickienne, et il se pose plutôt bien la question de son inclusion dans les évolutions esthétiques récentes.Bref, j'espérais quant à moi mieux, mais on pourra trouver de quoi faire son miel et continuer à réfléchir à une des œuvres les plus stimulantes du cinéma contemporain (qui le reste, quoiqu'on veuille bien penser de la direction prise par le cinéaste dans les dernières années). Il est à noter pour ceux qui verraient cela comme un manque rédhibitoire que le texte n'est accompagné de strictement aucune illustration, mais cela explique sans doute en partie le prix relativement modique du volume.Outre les ouvrages indiqués ci-dessus, je tiens à rappeler les chapitres consacrés à Malick dans trois des ouvrages les plus fondamentaux publiés récemment sur le cinéma américain : À la porte du paradis - Cent ans de cinéma américain. Cinquante-huit cinéastes de Michael Henry Wilson (remarquables études rédigées au moment de la sortie de La Ligne rouge et du Nouveau Monde), Hollywood moderne - le temps des voyants et Hollywood - Le temps des mutants de Pierre Berthomieu.
Admirateur de certains films de Malick (la Ligne Rouge notamment) j’étais curieux de découvrir cet ouvrage. Mon objectif était d’avoir un éclairage sur la manière de travailler de Malick et de mieux comprendre les thèmes communs aux différents films, ce qui n’est pas évident car assez peu d’interviews et que ce n’est pas franchement un personnage public.Globalement je suis satisfait, le livre est plaisant à lire, le style de l’auteur est efficace et on passe de manière agréable d’un thème à l’autre. J’ai particulièrement aimé les parties sur la direction d’acteurs et sur l’utilisation (ou non) de la musique de grands compositeurs de BO.De plus, l’objet est beau, présentation soignée et jolie couverture.C’est donc une bonne introduction à l’univers de Malick et cela donne envie de revoir les films et de se documenter encore plus sur ce génie méconnu.
Un peu hermétique au cinéma de Terrence Malick, cet essai m'a vraiment apporté les clefs pour mieux apprécier son cinéma. J'ai trouvé ça très complet et surtout très pédagogique, bref pointu sans être pédant. En tout cas, ça permet en 200 pages de se faire une idée très précise sur le sujet, avec beaucoup d'analyses pertinentes.A noter aussi que c'est un très bel objet qu'on prend plaisir à ranger dans sa bibliothèque
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